Le Mal sort du bois... Ou le bien tout dépend du point de vue... Bon une ballade en forêt quoi. xD

La jeune Miqo’te aux cheveux verts se réveillait doucement, elle était lovée sur elle-même, sa queue effectuant de légers mouvements de haut et bas tapotant le sol doucement. Ses oreilles bougeaient en rythme au bruissement de vent venant caresser son pelage, sa peau la couvrant d’une caresse à la fois douce et froide. Elle ne voulait pas se réveiller, mais elle le devait, son rêve lui imposait. Elle se rêvait dans un environnement immaculé, blanc, chaleureux ou son maître lui expliquait lors de leçons longues et ennuyeuses ce qu’on attendait d’elle. Puis un jour, le maître ne vînt pas et il fût remplacé par une voix venue d’en haut. « Je regardai donc, et je vis un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, pour remporter la victoire. » Un grand flash blanc dans son rêve la réveilla et elle ouvrit légèrement les yeux, son nez se renfrognant sous l’odeur légèrement acre, on aurait dit une odeur de soufre.

La jeune femme remarqua qu’elle était nue, au milieu d’hommes et femmes en armure, certain semblaient blessés d’autres morts, les derniers vivaient encore. Il y avait des traces de lutte et une certaine odeur de mort, comme si ces êtres de chair et de sang cherchaient quelqu’un, où tout du moins en voulait à quelqu’un. Elle avait été envoyée ici dans un but précis, mais il lui échappait en ce moment même. Quand d’un coup un Xylomid en colère s’avançant vers les hommes comme pour se défendre. C’était ça qu’ils étaient venus chasser, des monstres ? La créature était blessée et n’arrivait pas à se défendre, Aumas n’en pouvait plus de regarder ce spectacle cruel, elle s’interposa, prête à se battre contre ces chevaliers en armure maniant le feu et l’alchimie. L’un des hommes l’attrapa pour dégager la vue à ses collègues.

Elle bouillait intérieurement, elle voulait, elle devait protéger cette créature, elle le sentait au fond d’elle et plus elle ressentait les pensées, les sentiments de la créature, plus la constriction de l’homme se faisait faible, il finit au sol, blanc comme un linge les yeux dans le vague, des pustules noirs ayant fait leur apparition sur son corps. Une aura s’était emparée d’elle et elle explosa littéralement, libérant les effluves toxiques que son nouveau compagnon dégageait habituellement. Le gaz verdâtre se répandit autour d’elle, intoxicant, fatiguant, suffocant les êtres vivants autour d’elle, puis elle senti son corps faiblir et s’évanouit.

Lorsqu’elle se réveilla de nouveau, la fière créature rendait son dernier soupir alors qu’une version miniature semblait la pleurer, elle était si petite qu’on aurait dit une peluche vivante, elle se retourna jaugeant Aumas du regard puis la guida vers des vêtements ainsi qu’un sabre, posés non loin du lieu où elle s’était réveillée un peu plus tôt. Elle s’habilla en vitesse et pris la version miniature dans ses bras et commença à marcher dans la forêt de Macalania. Elle se rappelait à peine son passé, elle savait qu’elle en avait un, mais n’arrivait pas accéder à ses souvenirs, comme si deux mémoires s’entrechoquaient et qu’aucune n’arrivait à passer la porte de son subconscient vers son conscient. De temps en temps elle avait un flash, comme si on lui avait mis des souvenirs qui n’étaient pas les siens, cela embrumait ses pensées. Elle marchait dans la forêt immense au grès de ses envies, les quelques passants ne semblaient soit pas la voir, soit être effrayés.

Elle senti quelque chose, un coin de la forêt semblait mort, comme si le bois craquait sous le vent, mais que malgré la lumière il ne se nourrissait plus, elle dépérissait. Toute une partie était glaciale et hérissait le poil des passants qui fuyaient comme s’ils ressentaient le danger. Aumas se sentait attirée irrémédiablement vers cette partie, le petit monstre l’accompagnant se recroquevillait sur lui-même à cause de la chute de température et elle le serrait plus fort contre elle tentant de le réchauffer.

Elle arrivât à un lac, quelques cadavres jonchaient le sol, elle se rappelait quelque chose, elle s’était réveillée dans un endroit chaud, bienveillant ou il y avait de l’eau comme ici et elle avait été transcendée par ce liquide qui lui hérissait l’échine, comme si elle savait que c’était un ennemi naturel de son être. La nature est faite bizarrement elle le savait sans l’avoir expérimenté comme si son corps tout entier se refusait à faire ce qu’elle souhaitait. Elle déposa sa version miniature et s’approcha doucement de l’eau, la main sur la garde de son épée prête à trancher tout ce qui pourrait sortir de l’eau. La température venait encore de tomber de quelque degré, presque imperceptible pour les êtres normaux.

Un sentiment lui sauta aux yeux, c’était l’œuvre d’un concept, tous les peuples des mondes, les animaux, les plantes et même la matière ; étaient soumis à ce concept ; La mort ! Que ce soit un être vivant ou un massif rocheux, tout subit l’arrivée du temps et son érosion, seule la durée compte, mais à la fin il n’y a qu’une chose et c’est la mort. La mort de Solveig lui revînt en mémoire, mais elle était toujours là, comment cela était-il possible ? On l’aurait sauvé à la toute dernière minute ? Qui était-elle d’ailleurs ? Elle ne se souvenait que de quelques brides Solveig Darlig Ulv… Non ce n’est plus son nom, elle est née de nouveau et on lui a donné un nouveau nom… Elle le murmura ses yeux s’illuminant quelque peu…

« Aumas… Je suis ici pour conquérir les mondes et leur apporter la paix »

Un bruit de branche craquée se fît entendre derrière elle, elle se retourna, le mini Xylomid sautillant jusqu’à elle pour se cacher derrière ses jambes, cette créature était tellement douce et gentille, comment ces montres avaient pu tuer sa tribu ? Une jeune, femme avançait, son visage reflétant la peur, elle se jeta aux pieds d’Aumas qui l’aida à se relever, elle suppliait pour qu’on la sauve.

La vue de la jeune femme se troubla légèrement, elle sentait ses poumons devenir lourd, sa peau la grattait, des pustules étaient apparues sur ses épaules, elles dessinaient la forme des mains d’Aumas, la jeune femme toussait bruyamment, du sang coulait entre ses doigts. Le visage de la jeune femme devenait de plus en plus blême avant que des convulsions ne la prennent et ne la fassent succomber aux pieds d’une autre jeune femme, au regard vide et froid. Elle voulait sûrement être sauvée de cette femme, que lui avait elle fait ?

« Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait à cette femme ? Elle était en bonne santé quand elle vous fuyait et d’un coup elle devient malade et meurt. »

Elle remit sa main sur le manche de son épée, elle était prête à combattre si c’est ce que voulait son opposant.

Le froid. La mort. Deux choses qui me caractérisent plus que toutes autres. Je n’ai jamais été quelqu’un d’affectueux trouvant les sentiments très surfaits. La seule chose qui m’intéresse étant la mort d’être vivants. Je suis cette faucheuse que tout le monde craint et qui vient vous prendre la vie en un coup de faux sombre et terrifiante. D’ailleurs je trouvais ça vraiment peu original la faucheuse. Vu ce que je maniais, le mec qui m’avait trouvé ce nom n’était pas une lumière bien au contraire, c’est vraiment le genre de type qui ne se foule pas selon moi.

Enfin bon, ce qui était bien dans ce boulot c’est qu’on ne s’ennuyait pas ça c’était certain. Des gens qui doivent passer de vie à trépas y en a un paquet qui se bouscule au portillon donc c’est loin de manquer bien au contraire. Mais ce n’était qu’une partie de mon travail, car l’autre consistait grandement à châtier les êtres vivants qui avaient osés me défier moi la mort. Tous ses gens qui avaient été sur le point de mourir et qui avait usé de subterfuges et de magie interdite pour défier les lois naturelles.

J’écumais donc les différents mondes pour rétablir l’ordre des choses et également pour maintenir l’équilibre fragile entre la vie et la mort. Bon je ne peux pas vous dire que je ne prenais pas un certain plaisir à la seconde partie de mon travail. En effet, quand je pourchasse je ne suis pas vraiment ce qu’on pourrait qualifier de gentille, de toute façon, je suis loin de l’être. Je ne juge pas non plus, je reste neutre dans grand nombre de cas, cependant, s’il y a une chose dont j’ai horreur c’est qu’on utilise des méthodes pour me contrecarrer, ce qui amène bien souvent à des bains de sang. Après tout, généralement, je ne laisse aucun témoin donc même certains innocents y passent, mais c’est la dure loi de la vie. Les plus forts ont bien souvent beaucoup plus de droits sur les faibles.

Aujourd’hui encore c’était le cas. J’étais d’ailleurs en pleine chasse. Une jeune femme avait voulu faire un pacte avec moi pour garder la vie étant condamné, sauf que ce n’est pas vraiment mon style ce genre d’arrangement, parce que de un ça signifierait que je ne tuerais plus la personne que je viens chercher, et ensuite parce que ce n’est pas marrant pour un sou. En plus, je briserais forcément l’équilibre à force d’accepter ce genre de deal à la con. Donc ce n’est en rien à mon avantage en somme.

Enfin bon comme d’habitude, quand la jeune femme m’a vu avec ma faux accrocher dans le dos, elle a détalé sans demander son reste. Coup classique clairement, mais bon ce n’était pas comme si elle pouvait vraiment m’échapper de toute manière. Je me délectais de cette chasse. Je pouvais rattraper cette femme quand je voulais mais c’était plus marrant si la proie se débattait un peu. Ce qui allait la perdre fut certainement le fait qu’elle entra dans la forêt de Macalania. Quelle cruche franchement ! Dans le style labyrinthe cette forêt était pas mal autant dire qu’elle avait peu de chance de sortir de ce lieu en étant encore en vie.

Je continuais lentement de m’enfoncer dans la forêt gardant mon visage impassible, la forêt se gelant sur mon passage. Il est clair que ça ne serait pas moi qui briserait la glace ~. En avançan je commençais cependant à sentir une odeur autre que celle de ma proie. Une odeur que je reconnaissais sans mal. Mais que faisait-elle là au juste ? Je n’avais vraiment pas le temps de faire la Babysitteur. De toute devais-je vraiment la faire ? Après tout c’était une grande fille et elle n’était pas du genre à mourir facilement…

Je réfléchissais tout en continuant d’avancer, après tout on verrait bien ce qu’il en serait. Ma proie arriva bien vite jusqu’à l’autre personne que j’avais senti arriver dans ces lieux et je la regardais toujours aussi impassible avant de baisser mon regard sur ma proie qui venait de mourir de manière assez violente au pied d‘Aumas. Je suis assez violente, mais mourir de la main d’Aumas c’est pas forcément plus doux comme mort. Enfin bon, la femme en question l’avais bien mérité, ça lui apprendrait à vouloir faire des pactes avec moi.

Aumas semblait différente quand je recentrais mon attention sur elle et d’après ses dires, elle ne semblait pas non plus avoir toute sa tête. Elle ne me reconnaissait pas ? Sérieux ? Des troubles de la mémoire peut-être ? Ce n’était pas impossible, vu son allure et son nouveau corps semblerait-il, c’était une possibilité que le transfert de son esprit durant sa réincarnation ce soit fait avec quelques embuches au passage.

Cela je n’y suis pour rien. C’est toi qui l’a provoqué. Tu ne peux toucher un être vivant sans qu’il n’en subisse les conséquences. L’aurais-tu oublier Aumas ?

Je la regardais d’un œil attentif me demandant si j’avais visé juste par rapport à ses problèmes de mémoire. Cependant, elle n’eut pas le temps de répondre, qu’un bruissement de fourré m’interpella.

Qui que tu sois étranger, il va falloir me donner une très bonne raison de te laisser en vie dis-je d’un ton sans appel aussi froid qu’une brise glaciale d’un désert.

C’était sa faute ? Non elle ne ferait pas de mal à une mouche, c’était cette femme aux cheveux blancs qui la toisait en face. Après tout cette sensation de froid, de vide et de mort cela venait bien d’elle, non ? Puis elle lui précisa qu’elle ne pouvait toucher personne et à ce moment elle se rappela que la jeune femme allait effectivement bien juste avant qu’elle ne lui attrapât les épaules. Ces mêmes épaules actuellement purulentes de maladies de peau très peu ragoûtantes à l’aspect dessinant parfaitement ses mains ...

Elle se souvenait, elles étaient trois, une aux cheveux blancs, une aux cheveux rouges et elle avec sa chevelure verte, pendant que la blanche était accroupie dans son coin jouant avec un bâton sur le sol, elle se voyait s’entraîner à l’épée avec une épée en bois contre celle a cheveux rouges. Mais elle n’arrivait même pas à la toucher, comme si elle combattait l’âme de la guerre elle-même connaissant toutes les stratégies, tous les mouvements, tous les arts du combat.

Son corps tout entier fût parcouru par un frisson, une décharge électrique lui redonnant partiellement vie, faisant briller ses yeux d’un vert encore plus profond. Son regard se mis à sourire pour ses lèvres qui s’inclinèrent vers le haut légèrement avant qu’elle ne fasse un clin d’œil.

« Il aurrrait en effet été dommage que j’oublie que j’avais la mort en face, n’est-ce pas sœurrrrrette ? Mais … »

Elle fût bien vite interrompue par un bruit de branche écrasée, tous les poils de son corps de chat s’hérissèrent et un feulement s’échappa même de ses lèvres. En position d’attaque elle dégaina son épée quand une jeune femme apparût, sa chevelure noire entourait son visage finement dessiné en surplombant un corps athlétique. Elle se tourna vers sa sœur, l’interrogeant du regard alors que ses épaules lui faisaient mal, ses muscles étaient encore endoloris par sa résurrection et sa légère transe de colère qui avait réduit à l’état de masse informes les Al’Bhed chasseurs de monstres dans la forêt de Macalania.

Sorrow prit la parole en première pour donner le ton, la mort semblait avoir envie de faucher quelqu’un, après tout, Aumas ne venait-elle pas de lui voler sa chasse par erreur ? Dans ses souvenirs, c’était une chose que sa sœur prenait très au sérieux. Elle ne comptait pas vraiment s’interposer, elle rangea son arme. Et se retourna pour attrapa le Xylomid qu’elle mit sur sa tête en commençant à jouer avec lui, n’écoutant plus la nouvelle arrivante que d’une oreille.

« - Ton maîtrrrrrre ? Sorrow j’ai oublié le visage d’une autre de nos sœurs où elle parle juste de quelque chose que j’ignore ? »

Elle regardait Sorrow et la nouvelle arrivante qui semblait se dévisager, elle ne savait pas trop comment cela allait tourner, sûrement à la guerre sanguinaire, mais là pour le moment on était plutôt rendu à la guerre froide de position entre les deux jeunes femmes. Cette posture avait quelque chose de poétique, la blanche de tête faisant face a la noiraude. Deux femmes qui semblaient avoir une idée bien précise en tête, Aumas regrettait de ne pas avoir de popcorn sous la main pour voir sa sœur s’amuser…

Je n’ai jamais compris ce que les humains avaient contre le froid. Moi personnellement il ne m’a jamais dérangé bien au contraire, j’ai tendance à détester quand il fait trop chaud. La magie du feu est donc l’une des magies qui me hérisse le poil plus que tout, mais après si la personne reste dans mon camp dira-ton ça passe encore. C’était la chaleur des humains qui me permettait d’ailleurs de les pourchasser sans mal. Le fait même qu’ils soient vivants m’indiquait leur position sans que j’aie besoin de leur courir après. C’était comme des sapins de noël en plein milieu de la nuit noire. Généralement grâce à cette chaleur je savais aussi reconnaître ceux qui étaient magiciens parmi les humains, ou métamorphe etc. Du moment qu’ils avaient un don particulier, je le savais même si je ne savais pas toujours la nature du don en lui-même. Les lycanthropes par exemple sont très faciles à reconnaître de par leur chaleur bien au-delà d’un humain lambda. Enfin bon, tout ça pour dire que cette affinité que j’ai avec le froid m’a donné un avantage certain sur mes proies. Cela rend la chasse bien plus intéressante.

Explication de pourquoi ce monologue interne ? Simplement pour que vous compreniez comment j’ai pu savoir que quelqu’un nous épiait. Je ne sentais rien autour de moi et d’Aumas avant qu’une chaleur inconnue se rapproche. Celle-ci était d’ailleurs particulière, un humain avec un don, c’était certain, restait à savoir quoi exactement. Dans tous les cas, cela ne m’empêcherais pas d’éliminer le ou la gêneuse à moins qu’il n’ait une très bonne raison.

Enfin pour le moment, j’ignorais le visiteur ce qui lui laissait une chance de fuir, et je me contentais de regarder Aumas qui avait soudain une lueur différente dans le regard comme si elle venait de se souvenir qui elle était et qu’elle était loin d’être toute blanche dans la mort de la jeune femme à ses pieds. Eldrid et moi étions les seules à pouvoir la toucher sans mourir en même temps c’est un peu normal n’étant pas vraiment humaines. Nos dons n’avaient aucun pouvoir les unes sur les autres ce qui était pratique au moins pour Aumas, car elle n’était pas entièrement rejetée grâce à nous. Même si les câlins c’était loin d’être ma tasse de thé, j’étais heureuse de voir son sourire quand elle pouvait nous prendre librement dans ses bras, même si je préférerais mourir que de l’admettre un jour.

Vu comme elle m’appela par la suite elle avait bien retrouvé ses souvenirs en tout cas assez pour savoir qui j’étais de nouveau. J’esquissais un fin sourire durant quelques secondes avant qu’il ne disparaisse comme il était venu. Elle fut interrompue avant de pouvoir continuer par notre fameux visiteur impromptu qui s’annonça sans aucune discrétion. Je sommais l’inconnu de se montrer sous peine de représailles. En tout cas, moi comme Aumas nous étions prêtes à le recevoir si jamais il devenait dangereux même si face à nous il n’y avait pas beaucoup de créature capable de nous impressionner. Aumas était bien plus sur le qui-vive que moi, qui restait impassible en toute circonstance les bras croisés de manière nonchalante.

Le voyeur se trouvait être une voyeuse et elle fit un signe qui ne trompait pas sur la personne à qui elle avait fait allégeance. Je soupirais blasée de voir que j’allais devoir la laisser en vie. Vu qu’Aumas m’avait piqué ma dernière proie j’étais restée sur ma faim et j’aurais bien tué celle-ci mais il faut croire qu’aujourd’hui je n’étais vraiment pas en veine. Elle continua dans sa lancée d’ailleurs en donnant selon elle une seconde bonne raison et je devais bien l’admettre elle n’avait pas tort. La scène n’avait clairement pas l’air de la choquée, comme si elle était habituée à voir des cadavres autour d’elle ce qui commençait à la rendre intéressante. Restait à savoir jusqu’à quel point elle pouvait aller, car voir ce n’était rien comparé à donner la mort. Après tout un cadavre reste un cadavre une fois sans vie, le voir n’a rien de spécial en soi.

Tu n’es pas facilement impressionnable et alors ? Pour le moment, tes arguments sont de la poudre aux yeux pour moi. Va falloir mieux que ça, dis-je d’un visage impassible comme si je parlais du beau temps.

Je me demandais bien comment tout ceci allait finir. Je ne laissais pas souvent d’humain en vie après mon passage, cette jeune femme serait même certainement la première à m’avoir vu sans mourir juste derrière. Elle avait intérêt à vite assimiler la fleur que je lui faisais si elle voulait rester en vie d’ailleurs.

Je regardais de nouveau Aumas qui avait rangée son arme l’air de dire je te la laisse. Si seulement c’était aussi simple. En tout cas, je voyais qu’elle avait fait l’acquisition d’un Xylomid taille S plutôt mignon même si jamais je ne le dirais à voix haute. Les pensées c’est vraiment géniale n’empêche… Bref, elle m’interrogea sur la notion de maître dont l’humaine avait parlé et je la regardais.

Ymir, ses convictions sont tout à fait dans mes cordes donc je travaille pour lui. Le reste ne te concernes pas Aumas.

Je me tournais vers l’inconnue.

Et toi l’inconnue quel nom je devrais graver sur ta tombe ?

Je la regardais droit dans les yeux sans une seule once d’hésitation l’air de dire que je n’hésiterais clairement pas à prendre mes paroles aux mots.

Cependant avant qu’elle n’ait pu dire quoique ce soit un homme sorti des fourrés l’air déterminé et cherchant quelque chose ou quelqu’un. Il dirigea son regard sur nous toutes avant de s’arrêter sur la brune.

Ah vous voilà je suis venu vous cherchez ! Vous ne devriez pas rester là.

Il redirigea son regard sur moi et Aumaus par la suite.

Vous non plus ne restez pas là, LA MORT rôde dans le coin.

Je le regardais et esquissais encore un mince sourire qui disparut aussi vite qu’il était apparu avant de me tourner vers l’inconnue venant de trouver la preuve idéale.

Tue cet humain et je reconsidérerais ton cas.

Un homme venait d’arriver et avait dérangé le trio… Pauvre idiot, à dire que la mort était dans le coin et avait lancé une chasse, a qui croyait-il parler ? Il ne semblait pourtant pas affecté par les diverses magies à l’œuvre, car en effet, peu de mortels pouvaient se vanter de se tenir en face de deux cavaliers de l’apocalypse sans devenir fou ou mourir sur-le-champ. Il avait une chance folle de pouvoir rencontrer Sorrow ne serait-ce que quelques dizaines de secondes. Aumas s’était relevée pour voir la suite des opérations, se rapprochant de sa sœur, venant contre son dos poser son menton sur son épaule l’air de dire « on va bien s’amuser à profiter du spectacle, n’est-ce pas ? »

Et en effet, le jugement fut sans appel, Sorrow ordonna l’exécution de l’homme sans plus de simagrées à la magicienne qui les avait rejointes plus tôt. Le malheureux était du genre athlétique, sans pour autant être musclé, un exemple lambda de la race des humains, si la magicienne était le centième de ce qu’elle prétendait cela ne poserait aucun problème. Et en effet, un frisson parcouru la Miqo’te en voyant la formation de la boule de feu. Son corps avait des réactions qu’elle ne connaissait pas encore et visiblement le feu la faisait vibrer particulièrement. Elle serra sans s’en rendre compte sa sœur au moment ou la boule incandescente fusa vers l’homme.

« Oups, pardon je ne sais pas ce qui me prrrrrend, ce corps est très étrange »

Et ce tic de langage à rouler les « r » aussi, cela avait tendance soit à l’énerver soit à l’amuser suivant la situation, en l’occurrence connaissant sa sœur elle ne s’attendait pas à ce qu’elle cela l’amuse et attendait de prendre le retour de bâton. Néanmoins, elle s’approcha du corps encore en train de brûler et laissa échapper un ronronnement étrange de satisfaction comme si voir les gens mourir, brûler et s’éteindre lui donnait une sensation infinie de béatitude.

« Sorrow ? Je l’aime bien la magicienne, on l’adopte ? Ça fait longtemps qu’on n’a pas pris un compagnon dans nos pérégrinations, ça serait sympa. Et promis cette fois je ne me laisse pas emporter à lui faire un câlin… »

Le dernier mortel à avoir parcouru les mondes avec elles était divertissant, mais Aumas avait légèrement tendance à oublier ses capacités dans les moments d’euphories et avait décidé d’être très tactile en prenant à pleins bras le jeune homme tout en lui embrassant la joue. Le pauvre était mort avant même qu’elle eu décollé ses lèvres de sa joue.

Même si elle ne semblait pas avoir peur de moi, je ressentais bien qu’elle n’était pas dupe quant au fait que je pourrais la tuer sur le champ. Mais étant d’humeur assez magnanime pour le moment je lui laissais une chance de gagner mes faveurs. Son prénom était Morrigan, très original cela va s’en dire. Je n’avais jamais entendu ce nom avant aujourd’hui donc j’étais assez intriguée. Je me demandais bien quelle pouvait être l’origine d’un tel prénom même si c’était plutôt joli.

Je ne posais cependant pas la question de toute façon car d’une part je n’avais pas spécialement envie de faire connaissance avec une potentielle victime et un crétin de bas étage se ramena comme un cheveu sur la soupe en mode je viens à votre secours. Sauf que non c’est pas vraiment ça et Morrigan lui fit bien comprendre qu’il n’était pas vraiment invité à la fête. Cependant, c’était l’occasion idéale pour qu’elle fasse ses preuves.

Je ne savais pas si elle en serait capable mais je sentis rapidement sa magie s’éveiller surtout quand l’homme se rendit compte qu’il était venu chercher une magicienne. Vu son signe de croix les magiciens n’étaient pas sa tasse de thé. Dommage pour lui ça donnait une raison supplémentaires à Morrigan de péter un câble et lui défoncer la tête.

Sa magie s’activa à une vitesse assez surprenante qui montrait une certaine maîtrise, cependant elle utilisa LA magie que j’exécrais le plus. Le feu…Pourquoi le feu ? La glace ou l’eau ok même le végétal ou la foudre, mais le feu ? Non c’est juste insuportable. Enfin bon si le spectacle était au rendez-vous je ferais un effort, mais faudra qu’elle maintienne une distance de sécurité clairement.

Concrètement, j’avais adoré voir le mec courir enflammé tout en criant de douleur. Brûler vif c’était vraiment une souffrance assez intense. Au final, notre petite humaine était plutôt du genre cruelle ça risquait d’être assez intéressant par la suite, et après avoir vu ça je doutais qu’elle m’empêche de torturer mes victimes. Ce que j’avais moins aimé c’est Aumas se collant à moi comme un bébé à son hochet. Enfin à côté de ça elle avait eu raison on s’était bien amusé.

Si tu pouvais éviter ce genre de réaction quand t’es collée à moi ça m’arrangerait, le feu me hérisse déjà assez le poil sans que tu n’en rajoutes.

Aumas se rendit jusqu’au corps et sautillait presque autour genre c’est trop fun un cadavre brûler. Apparemment, elle appréciait beaucoup notre petite humaine vu qu’elle voulait l’adopter. Mais il était clair que si elle voulait la garder il allait falloir qu’elle oublie les câlins ce serait comme qui dirait dommage que sa nouvelle camarade passe l’arme à gauche. Enfin je pouvais bien lui faire plaisir sur ce coup là surtout que j’étais vraiment curieuse de voir évoluer cette Morrigan. Qu’elle nous accompagne pourrait être enrichissant.

Morrigan finit par se tourner vers moi par la suite pour me demander si j’étais satisfaite et sûrement aussi pour voir ma réaction. Dommage pour elle j’étais pas franchement démonstrative donc qu’elle tue quelqu’un ou qu’elle danse la salsa sur une table elle ne verrait aucune différence se montrer sur mon visage. Tout en gardant les bras croisés et en faisant glisser mon regard d’Aumas à Morrigan je finis par me prononcer.

Cela ira pour l’instant.

Pas plus pas moins faut pas pousser non plus. J’allais pas sautiller partout en hurlant Morrigan comme une groupie. Elle avait tuer un mec bien. Faudrait en tuer d’autres assez souvent si elle voulait restez en vie et une de mes compagnes de voyage.

Ne trainons pas ici, il n’y a plus rien à voir dans le coin.

Aumas s’était rapprochée de la magicienne la découpant du regard sous plusieurs angles, elle semblait clairement satisfaite de sa boule de feu, qui elle devait l’avouer était un peu envoûtante. Elle revenait vers Sorrow quand cette dernière annonça un départ de la forêt sous prétexte qu’il n’y avait plus rien à voir dans cette contré. Elle n’était pas tout à fait d’accord, les arbres millénaires et les lacs de la région était magnifique surtout en cette période ou les âmes des morts restaient encore sur Spira et devenait de si mignon monstre.
La désolation et la destruction était deux faces de la même pièce, tout comme la conquête et la mort et pour ces dernières, elles s’étaient retrouvées et allait probablement pouvoir s’amuser. Pourquoi pas continuer leur pérégrination afin de trouver leurs deux autres sœurs et en profiter pour jouer avec cette humaine qui semblait être tout à fait convenable à leurs desseins.

« On va où ? J’aimais bien cet endroit, mais après il serait bien de se promener dans ce monde il doit bien y avoir de quoi passer le temps dans ce monde. Et toi la jolie brune tu connais le coin ? Un endroit chaud pour faire fondre ma sœur ça pourrait être drôle. »

Se retournant vers la mort personnifiée qui gardait son calme implacable malgré la boutade, alors Aumas sourit avant de se jeter sur elle pour la câliner et lui embrasser bruyamment la joue avant de se faire repousser. Elle était fière d’elle et de sa bêtise puis commença à guider la petite troupe, elle semblait connaître la forêt comme si elle y avait déjà vécue ou du moins passée du temps. Sa version réduite émit un petit bruit étant à la traîne, elle le prit dans ses bras toujours en avançant en sautillant.
D’extérieur personne n’aurait vraiment pu croire que la mort, la maladie et une magicienne se baladaient en forêt et pourraient clairement tuer à loisir si l’envie les en prenaient…
Mais pour le moment la petite troupe n’était qu’a son coup d’essaie et ne comptait pas trucider le monde entier, car si tout le monde meurt, il n’y a plus personne pour s’amuser, non ? Et tout le monde aime s’amuser d’une manière ou d’une autre. Et puis Sorrow étant la garante de cet état autant dire que personne ne finissait raide sans que son heure ne soit réellement venue, sauf cas exceptionnel, les 4 sœurs n’étant pas liés au contrainte et pouvoir des autres. Et fort heureusement pour elles, surtout l’une qui adorait la violence, ou du moins dans le passé.

Intéressante voilà ce que je pensais de l’humaine. C’était une des premières qui me faisait cet effet là d’ailleurs. Pour moi la plupart des humains n’étaient que des déchets pitoyables, mais il fallait bien reconnaître que celle-ci sortait clairement du lot. A voir jusqu’où elle irait. Mais elle avait clairement du potentiel et ça moi comme Aumas on en avait eu un aperçu. Mais sans parler de sa magie je sentais que son corps était encore plus chaud que quand elle était arrivée. Se pourrait-il qu’avoir tuer cet homme l’avait excitée ? Eh bien, cet humaine était semblait-il plus coquine qu’on ne pourrait le croire au premier abord. Qui sait peut-être me laisserais-je tenter à un moment ? Peu probable n’étant pas coutumière des rapprochements mais bon elle pourrait peut-être réussir à me faire changer d’avis ? La vie nous réserve toujours des surprises j’en ai eu mon lot pour ma part déjà alors un peu plus un peu moins, je n’étais plus à ça près.

Je me recentrais donc sur l’instant car pour le moment elle avait une question. Je n’avais cependant pas envie d’y répondre. Je soupirais déjà blasée, mais si ça pouvait éviter qu’elle me repose la question plus tard autant y répondre de suite comme ça je serais tranquille.

Je n’ai aucun ordre particulier d’Ymir mis à part de semer la mort sur mon passage ce que je faisais déjà bien avant lui donc j’imagines qu’il a voulu qu’on se rencontre.

Pourquoi ? Je n’en savais rien et c’était le cadet de mes soucis. Ce genre de question restait généralement sans réponse de mon côté vu que je me fichais éperdument de la réponse. Du moment que je pouvais faire ce pourquoi j’étais née le reste n’avait que peu d’importance. Je la regardais encore un temps afin de la prévenir pour la suite, car je sentais qu’elle était genre trop curieuse pour son propre bien.

Je vois que tu as sentie de toi-même que les questions effritaient très vite ma patience, alors je te conseilles de ne pas trop en poser si tu ne veux pas finir en glaçon. Choisis bien tes moments et prie pour que je sois de bonne humeur. dis-je d’un ton glacial tout en la regardant de manière perçante au point que n’importe qui d’extérieur penserait que je peux lire en elle à cet instant.

Cependant, la crédibilité de mes paroles devait en avoir pris un coup après la phrase que venait de sortir Aumas. Un endroit pour me réchauffer sérieusement ? Je restais impassible mais le froid se répandait plus vite dans la zone telle une lame effilée prête à transpercer l’ennemi. Si elle ne comprenait pas que j’étais en colère avec ça je ne savais pas ce qu’il lui faudrait. Mais avec un peu de bol elle s’en ficherait en mode je fais comme si je n’avais rien vu.

Je soupirais d’un coup, plus blasée qu’en colère. Je me demandais vraiment à quoi ça servait parfois d’être autoritaire que ce soit avec elle, ou même quand Eldrid était présente, ces deux-là étaient deux têtes brûlées qui se fichait éperdument de ce que pouvais bien penser les autres et le montrais sans aucune gêne à qui voulait bien le voir. Autant dire qu’une seule à gérer c’était bien suffisant pour le moment car pour quelqu’un qui ne vieillissait pas je risquais d’avoir des rides de plus en plus marquées avec elles.

Comme je le pensais elle finit par me câliner comme si c’était la chose la plus normale du monde avant de prendre la tête du petit groupe. Je laissais la dite Morrigan en second et fermait la marche afin de garder un oeil sur elle. On ne sait jamais. Même si nous restions impressionnantes moi comme Aumas je ressentais depuis quelques temps que nos pouvoirs avaient grandement diminués et je préférais donc ne pas tourner le dos à une potentiel ennemie tant qu’elle n’aurait pas fait ses preuves.

Où nous emmènes-tu Aumas ? La vie est de l’autre côté, je n’ai pas encore eu mon quota entre toi et la magicienne qui avez rossé mes victimes. J’ai besoin de me défouler et de torturer des gens dis-je d’un ton qui n’aspirait à aucune autre réponse qu’un oui on fait demi-tour mais connaissant Aumas ça serait plus compliqué que ça.

Et quelque chose me disait que la magicienne malgré sa réserve avait quand un même un tempérament et ne se laisserait pas faire éternellement. Je me demandais bien ce qu'elles pourraient me proposer aussi bien l'une que l'autre en sachant que je voyais mal ce qui pourrait être plus intéressant que mon option pour le moment.

Solveig gambadait presque devant la sorcière et sa sœur toujours aussi froide que la glace. Aumas elle restait fidèle a elle-même lorsqu’elle avait des compagnons, elle ne se doutais pas de ce qui pouvait se passer sur leur passage, son âme de cavalier n’était pas encore totalement éveillée à croire que lorsqu’on les réanime dans les mondes ils ont besoin d’un temps d’adaptation à leurs nouvelles enveloppes. Elle le sentait bien dans ses doigts, ses muscles et son esprit, tout était légèrement plus faible, plus lent et drastiquement diminué. Est-ce une épreuve de Sa part pour lui faire retrouver progressivement sa puissance d’antan ? Après tout, ce serait que justice de détruire ce monde vicié par cette fausse religion mais peut-être qu’Il voulait prendre son temps.

Elles étaient le bras armé divin venu rependre Mort, Maladie, Guerre et Disette de tout, souvent solitaire elles n’ont été que très rarement deux ou trois ensembles au même moment et endroit, le fait que Sorrow soit là pour l’accueillir a son réveil devait sans doute être une partie plus importante du plan. Elle s’attendait presque à voir un cavalier noir surgir de derrière les fourrés mais le dernier de la fratrie n’avait pas donné signe de vie depuis des siècles.

Malgré sa prudence son petit compagnon manqua plus d’une fois de tomber et de l’emporter avec elle dans le vide entre les racines de la forêt. Macalania était vraiment un endroit paisible et magnifique surtout que leur présence avait fait fuir les touristes et autres pèlerins du coin, l’ambiance n’en étais que plus paisible, on pouvait sentir le vent, une légère brise qui vient caresser votre peau… Combien de temps n’avait-elle pas pu toucher un autre être humain ? Sorrow n’était pas fan des contacts chaleureux, à croire qu’on pourrait faire fondre la reine de Glace qu’elle était.

« - Dis-moi la sorcière de feu, tu ne fais que de la magie destructive ou tu as des sorts de conjuration dans ta manche ? Et je ne parle pas de lapins sortis du chapeau de quelque chose de plus pratique. »

Elle avait bien entendu une idée derrière la tête en parlant de magie de conjuration, quelqu’un d’assez puissant, placé par un Dieu sur son chemin pourrait peut être bloquer sa malédiction sur des courtes périodes, ce qui lui serait très pratique, car malgré toute sa prudence il arrivait parfois que son gant soit déchiré ou autre, et un contact aussi bref était-il répandait rapidement la maladie, s’il était assez bref et que la personne était robuste il se pouvait qu’il survive mais dans la plus part des cas la mort était assurée…

Le vent frais de la forêt c’était légèrement réchauffé comme si la forêt brûlait, ou qu’un brasier venait de se former, cette chaleur Sorrow aussi avait dû la sentir à la ride qui était apparu moins d’un demi second sur son front. Cette vague de chaleur était non loin d’elles trois, Aumas les oreilles au vent se mis à courir pour s’approcher et voir de quoi il en retournait, laissant derrière elle les deux femmes qui n’avaient qu’a la suivre si elle le souhaitait.

Un fracas sombre retentit alors que Solveig était a mi-chemin de la clairière, il s’ensuivi un rire qu’elle reconnu tout de suite. Une lueur verte passa dans ses yeux et une étrange aura commença a l’entourer, elle se mis à courir plus vite encore là où des gerbes de flamme semblait fustiger quelque idiot qui se serait mis à dos la mauvaise personne. Et pour cause, si elle ne se trompait pas c’était bien la pire personne à mettre en colère. Et en effet, elle pu voir la magnifique danse de sa sœur qui faisait voler sa fière épée comme si elle ne pesait rien du tout.

Lorsque qu’elle eu finis, le Miqo’Te commença à s’approcher, mais elle remarqua un homme qui se cachait pour tenter de tirer sur sa sœur, elle s’approcha de lui le fixant dans les yeux. L’homme semblait terrifié, elle ne fit que lui embrasser la joue et l’homme lâcha son arme en hurlant de douleur. Sa peau se nécrosait a vue d’œil, il finit au pieds d’Eldrid agonisant avant de rendre son dernier soupire.

« - ça faisait longtemps, n’est-ce pas. »

Le côté cavalier laissa de nouveau place a la jeune fille guillerette qui reconnaissant Eldrid se jeta dans ses bras et se lovant contre son épaule se mis sans s’en rendre compte à ronronner fortement. Elle n’était pas encore habituée à ce corps mi femme, mi félin et surtout la partie féline ne semblait pas vouloir lui obéir pour le moment.